La brumisation comme langage artistique
L’eau sous forme pulvérisée crée une ambiance douce et rafraîchissante, mise à profit pour attirer les passants et les inviter à jouer ou se questionner… Des brumisateurs ludiques, énigmatiques pour s’immerger dans un ailleurs vivifiant.
BRUMISATEURS ET AUTOCUISEURS


En attendant 2050 est un projet de sculpture constitué d’autocuiseurs et brumisateurs sur le thème du réchauffement climatique.
BRUMISATEURS ET POÊLE à BOIS


L’ère de la climatisation est une sculpture équipée d’un détecteur de présence qui déclenche de la brumisation à l’approche des passants. Le centre du foyer contient un globe terrestre. Cette sculpture illustre les paradoxes de la climatisation dont l’usage aggrave la situation du climat.
BRUMISATEURS ET CÉRAMIQUE


L’Arbre de pluie est une sculpture constituée de fleurs en céramique émaillée. Les buses de brumisations sont insérées dans les pistils d’où elles créent un nuage rafraichissant autour de chaque fleur.
BRUMISATION ET SCIENCES

Genèse est une sculpture située sur le Campus de l’Université des sciences de Luminy, à Marseille. Elle s’anime tous les jours à 12h00, créant un nuage de brume en son centre.
BRUMISATION ET AUTOCUISEURS

La pression monte est une sculpture interactive constituée d’une échelle ondulante et de cinq autocuiseurs. Les buses de brumisation remplacent les soupapes et créent une atmosphère onirique, entre souvenirs de cuisine et monde imaginaire.
JEU D’EAU ET BRUMISATION

La marelle d’eau a été créée pour le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire. Chaque case déclenche un effet d’eau et la dernière (le ciel) active des buses de brumisation sur le pourtour de la marelle qui semblent la faire flotter, comme sur un nuage.
BRUMISATEURS ET CRÈCHES

Aspects techniques de la brumisation et de la pulvérisation
Les brumisateurs s’utilise en fontainerie pour leur effet spectaculaire et rafraîchissant. On distingue différents types de buses et de systèmes de brumisateurs qui produisent deux types d’effets d’eau.
LA PULVÉRISATION FINE s’obtient avec la pression du réseau (aux alentours de 4 bars). Elle crée un nuage d’eau de fines gouttelettes qui retombent sur le sol (sol mouillé sur la zone de déplacement du nuage). Ces gouttelettes sont suffisamment fines pour former un petit nuage sensible au vent et mouillant, quand on est en contact avec elles. Le nuage est très présent à contre-jour et moins en pleine lumière.
LA BRUMISATION s’obtient grâce à un compresseur de 70 bars. Elle crée de très fines gouttelettes qui flottent dans l’air et ne retombent pas sur le sol. Le nuage ainsi obtenu est plus flottant, il rafraîchit, mais ne mouille pas et ne mouille pas le sol non plus. Le nuage est plus visible en contre-jour, mais reste surtout assez présent en pleine lumière.
La distinction entre brumisation et pulvérisation ne résulte pas d’une norme technique. Il est généralement considéré que le seuil entre les deux se situe à 100 microns de diamètre médian (50% des gouttelettes au-dessus et 50% au-dessous).
Législation sur la brumisation
Guide pratique des systèmes collectifs de brumisation d’eau :
